Qui est concerné ?
Du fait du vieillissement de la population, la basse vision concerne de plus en plus d’individus. En France, on estime à 3 millions, les personnes ayant une acuité visuelle qu’on ne peut plus corriger avec de simples lunettes.
Lorsque sa vision est très détériorée même après correction,
c’est-à-dire lorsque :
- son acuité visuelle est inférieure à 3/10ème et supérieure ou égale à 1/20ème
- son champ visuel est inférieur ou égal à 20°.
Il est à noter qu’une personne dont la vision est normale a une acuité de 10/10ème.
Dans les années 1990, nous étions quelques opticiens à nous intéresser de près à la basse vision. J’ai intégré une équipe de travail au sein du Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Etienne. Le Dr Martine Mauget-Faysse, le Dr Françoise Koenig Supiot, Monsieur Serge Vetard (orthoptiste) et moi-même avons mis en place les premiers fondements des protocoles d’adaptation et de rééducation des personnes souffrant de DMLA.
Pendant 15 ans, tous les lundis, je travaillais avec une équipe médicale qui a mis en place un protocole innovant de prise en charge rééducative de la DMLA. Grâce à cela, nous avons fait de nombreuses conférences et publications en France et à l’étranger sur ces travaux.
La qualité principale d’un opticien basse vision est liée à sa curiosité et à l’intérêt qu’il porte à sa spécialité. La formation qu’il aura mise en regard de cette spécialité va l’obliger à avoir une connaissance des pathologies de la basse vision et des incidences fonctionnelles chez le malvoyant afin de proposer les meilleures solutions pour améliorer sa qualité de vie et ses performances visuelles intrinsèques.
Outre une formation universitaire menant à un DU Basse Vision et un DU Dépistage en Santé Oculaire, nous travaillons en étroite collaboration avec des centres de la rétine clinique et des orthoptistes rééducateurs. Nous avons également intégré des réseaux vertueux et adhéré à des associations, comme l’ARIBA entre autres.
Notre pratique professionnelle est claire et tarifée. Elle nous permet de donner les meilleures garanties de résultats à nos clients. Bien évidemment, nous communiquons systématiquement les résultats de nos prises en charge au médecin ophtalmologiste référent.
Aujourd’hui, nous ne proposons pas du tout les mêmes solutions que dans les années 90, et ce pour deux raisons : une amélioration radicale des traitements de toutes les pathologies liées à la DMLA et les évolutions technologiques des matériels.
Les solutions les plus prescrites dans notre centre de basse vision passent par :
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- des lunettes microscopiques adaptées à la vision de près ;
- des produits grossissant comme les loupes ;
- des filtres monochromatiques photo-sélectifs qui amplifient la vision des contrastes et diminuent l’éblouissement ;
- des lunettes télescopiques type Galilée pour la lecture ;
- des systèmes biOptics® permettant, dans certains cas, d’améliorer la vision de loin (musée, télévision, spectacle, cinéma, etc.) ;
Du cousu main Haute définition
Nous proposons systématiquement un bilan visuel HD avant l’achat des lunettes. Et dans le cadre d’un suivi qualité nous proposons également un bilan HD après 4 semaines de port de lunettes. Cela nous permet d’affiner et d’optimiser l’équipement optique proposé.
Vous pouvez également profiter du bilan solaire, bilan qui se fait en 9 points et qui permet d’analyser la performance de vos lunettes de soleil, qu’elles soient correctrices ou non.
Thierry Caillat Opticiens livre à domicile les personnes à mobilité réduite. C’est aussi l’une des plus grandes offres basse-vision de Lyon, avec l’essentiel des matériels basse-vision actuels.
- Le 9 Février 2015, la Fondation IDEE (Institut des Epilepsies) et le magasin Thierry Caillat Opticiens ont organisé une conférence sur le sujet de l’épilepsie.
- Thierry Caillat a été l’un des intervenants au colloque “Basse Vision” organisé par Retina France le 22 Novembre 2014.
- Thierry Caillat a participé le 13 Mai 2013 au colloque “Injections, rééducation et réadaptation : un accompagnement indissociable ! Comment optimiser la prise en charge durant la période des injections ?” organisé par ARIBA, l’Association francophone des professionnels de basse vision. Il est intervenu sur le sujet “La prise en charge optique des patients en cours de traitement“.