La lecture sur écran d’ordinateur est souvent comparée à la télévision, il y a pourtant une différence essentielle : il est fréquent de regarder passivement la télévision, alors que lire sur un écran d’ordinateur, c’est capter et choisir une information dans un contexte d’efficience. L’écran de visualisation est devenu omniprésent aussi bien dans le cadre du travail que des loisirs.
Quelles sont les bonnes pratiques quotidiennes ?
De bonnes pratiques existent pour optimiser votre confort global, respecter votre corps et votre vision. En voici une synthèse, non exhaustive. Notez qu’elles sont applicables plus généralement pour toute activité prolongée en vision rapprochée : lecture, écriture…
Avant tout il est essentiel de porter un équipement optique adapté, faites régulièrement contrôler votre vision chez un ophtalmologiste.
L’écran doit toujours être perpendiculaire aux fenêtres : jamais de face, ni de dos. Autant que possible, positionnez votre écran à plus de 2 mètres des fenêtres.
Votre plan de travail doit être à la bonne hauteur et bien orienté : éclairage à gauche pour les droitiers, et inversement pour les gauchers.
Éclairez bien vos textes en veillant à ne pas vous éblouir ou générer des reflets parasites sur votre écran et votre plan de travail. Pour éviter les réflexions lumineuses, préférez des surfaces mates.
Réglez correctement le contraste et la luminosité de l’écran (pas d’éblouissement).
Utilisez des couleurs faciles à différencier, certaines associations se fondent et demandent plus de concentration (mis à part des combinaisons volontaires pour aider des déficients visuels telles que le noir sur fond jaune, le blanc sur fond rouge ou fond bleu, etc.).
Préférez l’utilisation d’un fond clair, moins astreignant que les fonds sombres.
Clignez souvent des yeux : le travail sur écran vous impose une fixation soutenue qui espace le rythme de clignement des paupières, le film de larme se renouvelle moins.
Quels sont les effets d’un travail prolongé sur écran ?
Il n’a pas été démontré de risque de développement de pathologies visuelles, mais la fatigue visuelle, elle, est courante. Cette fatigue visuelle est de même niveau qu’un autre travail visuel rapproché, de même durée, dans les mêmes conditions lumineuses. En effet, ces configurations de travail nécessitent une concentration et un temps de fixation importants.
Quels sont les symptômes d’une fatigue visuelle ?
Vous pouvez ressentir un ou plusieurs de ces symptômes, qui s’accentuent dans la journée de travail :
- Picotements des yeux
- Éblouissement
- Vision floue par moment
- Céphalée (maux de tête)
- Grains de sable (évoquant une symptomatologie de syndrome sec)
- Lourdeur des paupières
- Fatigue
- Trouble de la fixation ou de la concentration
- Défaut de mise au point quand vous changez de point de fixation : par exemple quand vous passez de la vision rapprochée à la vision de loin, et inversement
Avec l’âge, la fatigue augmente, l’état général, la prise de médicaments (psychotrope, …)
influent de façon très nette, ainsi que les défauts visuels qui sont pratiquement toujours :
Une correction optique inexistante ou mal adaptée
Un défaut de convergence
Parfois, l’ophtalmologiste découvre une véritable pathologie comme un glaucome.
Que faut-il faire ?
Consultez votre ophtalmologiste. Il fera un diagnostic avec des préconisations adaptées à votre situation. Présence d’un éventuel défaut visuel ? D’un défaut de convergence ? De sècheresse oculaire ? D’une pathologie ? De la nécessité d’une rééducation orthoptique ?
Source : guide-vue.fr