3D et vision

Quels impacts sur la santé ?

Qu’il s’agisse de cinéma ou de jeu vidéo en 3D, ces évolutions numériques font désormais partie de notre vie. Mais cette révolution technologique est-elle pour autant sans danger ? Les experts de la Société Française d’Ophtalmologie (SFO) se veulent rassurants ! A l’âge où les enfants commencent à jouer avec des consoles en 3D, le système visuel est structuré et suffisamment fort pour résister aux très nombreuses exigences que nous lui infligeons déjà…

Comment ça marche ?

La vision en trois dimensions repose sur le traitement séparé des images entre l’œil droit et l’œil gauche, sous un angle légèrement différent, de manière à ce que le cerveau reconstitue le relief. Au cinéma, ou avec les téléviseurs “3D”, deux technologies s’affrontent : passive et active.

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Le système passif utilise des lunettes polarisées. Précédemment, cette technologie était basée sur la polarisation linéaire¹. L’inconvénient majeur de cette technique résidait dans sa sensibilité à l’inclinaison des lunettes qui entrainait une perte de l’effet relief ; un défaut qui a désormais disparu grâce au développement de polariseurs circulaires².

Avec les lunettes actives, les images destinées à chaque œil sont encodées les unes à la suite des autres. Pour rendre l’effet de relief, un panneau LCD intégré dans chaque verre et synchronisé avec l’écran ou le projecteur, bloque la vision de l’œil qui ne doit pas voir l’image affichée pendant que l’autre la regarde. Le cerveau associe les deux images capturées sur des points de vue différents et le tour est joué.

Impact de la 3D sur les yeux
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1 : En polarisation linéaire, chaque verre est polarisé perpendiculairement par rapport à l’autre (ex. : verre droit horizontal et verre gauche vertical).

2 : La polarisation circulaire repose sur un principe similaire à celui de la polarisation linéaire, à ceci près que la lumière est ici polarisée circulairement, c’est-à-dire qu’elle va tourner dans le sens des aiguilles d’une montre ou à l’inverse. Chaque filtre polarisant ne laissera alors passer que la lumière qui “tourne dans le bon sens“.3. Pour un film Full HD en 3D, les 1080 lignes sont divisées en 540 lignes pour chaque œil.

Le bon choix

Les lunettes passives 3D offre le meilleur compromis

Décriées un temps du fait de la moindre qualité qu’elles offrent en divisant par deux la définition horizontale, chaque œil ne recevant qu’une “demi-image”3, les lunettes passives de nouvelle génération (polarisation circulaire) sont aujourd’hui considérées comme la meilleure solution.

Ultralégères, beaucoup moins chères que leurs homologues actives, elles offrent en outre de nombreux avantages : aucun mal de tête ni aucune gêne, aucun temps d’adaptation (le relief est instantané), et nul besoin d’être rechargées.

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Enfin, le lunetier américain Marchon, leader mondial dans la fabrication et la distribution de montures et de verres de haute technologie, propose désormais, au travers de sa nouvelle marque Kiss & Kill, des lunettes 3D passives à polarisation circulaire filtrant 100% des UVA et UVB, ce qui permet de les porter à l’extérieur en guise de lunettes de soleil… De quoi joindre l’agréable… à l’agréable !

D’autant que la gamme Kiss & Kill, véritable concentré d’innovation composé de 25 modèles solaires et de 18 modèles optiques pour hommes, femmes et enfants, repose sur la technologie RealD® 3D et s’adapte à tous les cinémas qui diffusent des films en 3D, ainsi qu’à la plupart des systèmes passifs comme la télévision 3D ou encore les jeux vidéo en 3D.

Non coupable !

Si la 3D est totalement disculpée en matière de danger pour les yeux, les experts de la Société Française d’Ophtalmologie font appel au bon sens et à la responsabilité des parents, rappelant que laisser les enfants pendant des heures devant un écran peut entraîner des signes de fatigue visuelle (yeux qui piquent, larmoiements, maux de tête).